C’est l’homme de théâtre George Bernard Shaw qui disait que les Américains et les Britanniques sont deux peuples séparés par une même langue. C’est vrai des Québécois et des Français. Même langue, culture différente : cela teinte forcément les rapports commerciaux ou au bureau.
Ce n’est pas seulement une affaire d’étiquette, mais de ce qui est permis dans l’espace intime ou public. Un Nord-Américain qui frappe à une porte demande la permission d’entrer. Un Européen signale en général qu’il va entrer.
En partant de la question des rapports particuliers entre Français et Québécois, et avec humour, le conférencier Jean-Benoît Nadeau montrera à quel point l’incompréhension mutuelle peut se construire à partir d’une mauvaise maîtrise des codes.
Un Britannique ne dit jamais non même quand c’est non : un Français dira toujours non même quand ce n’est pas non. Pas par arrogance, mais question de tabou. Pour la même raison, on n’entendra rarement un Français dire qu’il ne savait pas ou qu’il était en faute, non par arrogance, mais parce qu’on touche à deux tabous très forts qui ont leur origine dans l’histoire et la famille.
Fort de plusieurs séjours en France et auteur de plusieurs livres sur les Français et la culture française, le conférencier, qui parle 4 langues et qui a voyagé dans une trentaine de pays, expliquera aux participants comment travailler avec des collègues venant d’autres cultures – avec un accent plus particulier sur les Français et les Européens – pour mieux pénétrer la carapace.
Un enjeu de taille alors que le marché de l’Union européenne s’ouvre aux Canadiens: 26 pays, 24 langues, c’est autant de codes à maîtriser.
Cette conférence (ou formation) pourra être adaptée en fonction des besoins et des types de participants concernés. Voici quelques exemples de thèmes qui pourront être traités:
- Pourquoi non ?
- Pourquoi oui ?
- Comment l’organisation de l’espace détermine ce qui est acceptable ou pas ?
- Quand parler d’argent ?
- Quelle culture de la langue? Les fautes? Connaître son vocabulaire ?
- Savoir parler de soi ? Le pays, la région, le « small talk ».
- Les identités de vos interlocuteurs ?
- Les tabous: de l’argent, de la famille, des problèmes personnels, de l’optimisme, du sourire.
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